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Nigéria : des manifestations contre la vie chère !

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Nigéria : des manifestations contre la vie chère ! Actualité de l'Afrique

Demonstrators gather during the End Bad Governance protest in Abuja on August 1, 2024. Nigerian troops and police tightened security in Lagos and the capital Abuja on Thursday as they prepared for planned protests over the cost of living. Africa's most populous country is struggling with soaring inflation and a sharply devalued naira currency after President Bola Ahmed Tinubu introduced reforms a year ago that aimed to revive the economy. (Photo by Kola Sulaimon / AFP)

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Des dizaines de jeunes sont sortis en masse jeudi pour manifester leur colère. Ils expriment leur ras-le-bol contre la flambée des prix.

Le Nigéria fait face à une autre vague de tensions. Des dizaines de jeunes sont dans la rue jeudi pour exprimer leur mécontentement face à la vie chère. Le pays connaît depuis quelques temps une augmentation des prix de produits des plusieurs secteurs d’activités.

« Les gens en ont assez et sont en colère parce que nous méritons mieux », a déclaré Jude Sochima, manifestant à Abuja chez nos confrères du site d’information Africanews.

Dans les rues d’Abuja, ils entonnent en chœur le refrain d’un désir de meilleures conditions de vie. Ils brandissent des messages rédigés sur des pancartes. Ils ont même barricadés la route. Selon le même journal la réaction des forces de l’ordre n’a pas tardé. Elles ont réagi en usant des des gaz lacrymogènes dans les États de Bauchi et de Borno, situés dans le nord-est du pays, en proie à des conflits. Au delà de la vie chère, ils protestent également contre les crises sécuritaires meurtrières dans le grand Nord.

Bien que les manifestations aient été initialement prévues pour durer dix jours, Omoyele Sowore, ancien candidat à la présidence et l’un des organisateurs, a affirmé qu’ils ne céderaient pas tant que leurs demandes ne seraient pas satisfaites” commente Africanews.

C’est une nouvelle patate chaude que doit gérer le président Tinubu après la grève générale liée à un désaccord entre syndicats et gouvernement sur le montant du salaire minimum. Une situation qui avait paralysé le pays le plus peuplé d’Afrique. Le chef de l’état avait alors décidé de doubler le salaire des fonctionnaires pour apaiser les tensions.

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