ONU : appelle à sauver les objectifs de développement durable
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelle les chefs d’État du monde entier à sauver les 17 objectifs à atteindre avant 2030. Ceci dans le but de faire reculer la pauvreté.
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Selon Antonio Guterres, le système financier international est aujourd’hui l’un des éléments qui ne facilite pas le développement de plusieurs pays et ainsi est un frein au progrès de ceux-ci. En effet, cloué par le poids des dettes, ils « sont les plus touchés par notre échec collectif à investir dans les Objectifs de développement durable », souligne-t-il. « Nous ne pouvons persister avec un système financier sans scrupules et espérer que les pays en développement atteignent des objectifs que les pays développés ont atteints avec bien moins de contraintes », renchérit le rapport.
C’est dans ce but, que l’ONU veut lancer une dernière bouée de sauvetage à ces ODD « en péril » et espère que les dirigeants pourront prendre des engagements concrets en septembre prochain.
Rappelons, qu’il y a 15 ans, les pays membres des Nations unies se sont mis d’accord pour faire reculer la pauvreté, fixant 17 objectifs à atteindre avant 2030. Cependant, ces objectifs peinent à avancer et il n’y a presque pas du concret.
Le mariage précoce
Selon le rapport publié lundi 10 juillet par l’ONU, il faudrait 300 ans pour mettre fin aux mariages des enfants dans le monde et 286 années pour éliminer toutes les lois discriminatoires envers les femmes. C’est pourquoi, il est important de s’accentuer sur cette question.
Recule de la famine
Reuters note, qu’un humain sur trois est en insécurité alimentaire ou en situation de famine. Un humain sur huit vit dans des conditions de bidonville. Le retard des objectifs de développement durable (ODD) en matière de pauvreté est plus qu’alarmant.
Pour le patron de l’ONU, Antonio Guterres, les ODD « disparaissent dans le rétroviseur, tout comme l’espoir et les droits des générations actuelles et futures ». Sur les quelque 140 « cibles » qui ont pu être évaluées, plus de 30% n’ont enregistré aucun progrès, voire une régression depuis 2015, et environ la moitié montre une déviation modérée ou grave de la trajectoire espérée.
