Les réseaux sociaux sont transformés en plaque tournante des discours de haine, désinformation et mésinformation. Pour tenter d’atténuer les effets dévastateurs de ces dérives, le Conseil National de la Communication s’est entouré de l’Association des blogueurs de Cameroun et de l’Union des cyber journalistes. Autour d’une convention de partenariat à Yaoundé. Les différentes parties entendent trouver de stratégies pour encadrer les contenus des médias sociaux.

Un peu plus de 12 millions de personnes au Cameroun sont connectées à internet. Soit un taux de pénétration de 45,6%. De même le pays comptent près de 4 millions d’utilisateurs des médias sociaux. Ces chiffres rendus public par le Conseil National de la Communication est un état des lieux datant de janvier 2023.

Mais la désinformation et la mésinformation dans les médias sociaux posent un double problème. Celui de l’authenticité et la crédibilité des contenus. Et la gestion des conséquences de la prolifération des dérives observées. D’où la convention de partenariat du 30 Avril entre le Conseil National de la Communication, l’Association des blogueurs du Cameroun et l’Union des cyberjournalistes.. « Vous aidez à faire la régulation des contenus en ligne parce que ce sont les premiers acteurs en ligne » indique Joe Chebokeng Kalabubse, président du conseil national de la communication

Discours de haine, injures et propagande de fausses nouvelles ne sont en reste. Plus inquiétant le domaine n’est pas organisé laissant le champ libre au tout venant. L’absence d’une loi sur qui doit publier des contenus est une difficulté que les acteurs de ce secteur souhaitent contourner pour dépolluer l’univers des médias sociaux camerounais.

 » Le vide juridique qu’il y a c’est d’essayer voir quels sont les contenus qui sont crédibles et proposer au CNC des voies et moyens pour les labéliser » fait savoir Baba Wame, président de l’union des cyberjournalistes du Cameroun.

Les associations de professionnels des médias sociaux et le Conseil National de la Communication travaillent ensemble pour réduire de manière subséquente les effet de la mésinformation et de la désinformation.