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Transports : les députés révisent les politiques aérienne et routière.

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Transports : les députés révisent les politiques aérienne et routière. Actualité du Cameroun
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Un nouveau texte a rejoint la pile déjà en examen sur la table des députés. Il s’agit du projet de loi autorisant le transport aérien entre le Cameroun et l’Afrique du Sud. Le dépôt de texte acté, la commission des finances a pris le relais, question de scruter la politique routière en cours d’implémentation.

Un seul texte a été porté à l’attention des députés mardi 25 juin 2024 à l’assemblée nationale. Il s’agit du projet de Loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord bilatéral relatif aux services de transport aérien entre le Cameroun et l’Afrique du Sud. « La conférence des présidents s’est prononcée favorablement sur la recevabilité de ce projet de loi » annonce Théodore Datouo, vice-président de l’assemblée nationale.

Booster les échanges commerciaux

Cet instrument juridique vise particulièrement à booster les échanges commerciaux avec ce pays, classé 3e puissance économique d’Afrique en 2023 par le FMI (Fonds Mondial International), un marché potentiel pour les exportations camerounaises. L’Afrique du Sud viendra ainsi s’ajouter dans la liste des pays liés au Cameroun par l’exploitation des services aériens. En 2023, lors de la 15è édition de la conférence de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) tenue en Arabie Saoudite, l’Autorité Aéronautique du Cameroun (CCAA) a signé des ententes avec le Mozambique, la Sierra Léone, le Qatar, l’Allemagne, la Finlande, le Koweit et le Liban. Objectif, développer l’aviation civile camerounaise, avec des retombées positives sur plusieurs secteurs. Parmi lesquels, le tourisme et le commerce.

A côté de cet enjeu, c’est au tour des défis en matière de politique routière d’être scrutés à huis clos par la commission des finances et du budget.  La presse a toutefois lecture, de l’ossature des échanges à suivre. « Le financement de développement des états demeure d’un enjeu majeur, plus particulièrement pour les pays en voie de développement confrontés à la rareté des ressources » indique Julienne Ayayi, présidente de la commission des finances et du budget.

Les projets miniers en cours de développement au Cameroun n’échappent pas à l’exercice, toute chose qui devrait permettre à la représentation nationale d’être mieux outillée face à ces corpus juridiques.

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