Zambie : la sécheresse plonge les populations dans l’obscurité.
Selon les informations données par plusieurs médias du pays, la Zambie connaît « les pires coupures d’électricité jamais enregistrées. Ceci est causé par la sécheresse prolongée ».
Le barrage de Kariba, principal fournisseur d’électricité de la Zambie, est aujourd’hui en difficulté. Car le niveau d’eau trop bas, ne peut faire tourner « ses turbines ».
Rappelons, que Kariba est le plus grand lac artificiel du monde en termes de volume et se trouve à 200 kilomètres (125 miles) au sud de Lusaka, à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe.
Son barrage massif a été construit dans les années 1950. Selon le gouvernement zambien, il était censé révolutionner l’approvisionnement énergétique du pays en captant l’eau du fleuve Zambèze. Ceci transformant une vallée en un immense lac et fournissant une source inépuisable d’énergie hydroélectrique renouvelable. Ce qui jusqu’à l’heure actuelle traîne.
En effet, ce barrage, qui fournit plus de 80 % de l’électricité nationale, « ne fonctionne plus qu’à une fraction de sa capacité », indiquent les responsables de ladite structure. Cette situation plonge les ménages dans la difficulté. Plus moyens pour les étudiants et élèves d’étudier normalement ; de nombreuses machines électroménagères sont au repos, ne facilitant pas les travaux dans les domiciles. Plusieurs activités sont arrêtées du faite de l’instabilité de l’électricité. Il faut indiquer par ailleurs, que cette pénurie, est cause de rupture de distribution de l’eau potable. Car, lorsqu’il n’y a pas d’énergie, les robinets cessent de fonctionner.
Pour palier à cette situation, « de nombreux foyers n’ont que quelques heures d’électricité par jour, et certaines zones sont privées de courant pendant plusieurs jours ».
Au vu de la dépendance en hydroélectricité ( 85 %) de la population, Geoffrey Chiyumbe, vice-président du Comité de l’Énergie de Zambie, appelle à une diversification des sources d’énergie pour éviter le pire. « Nous avions besoin d’un mélange de sources d’énergie renouvelables et non renouvelables pour éviter de nous retrouver dans une situation de crise comme celle que nous traversons actuellement en cas de panne de l’une d’entre elles », ajoute-t-il.