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Énergies vertes : un espoir pour l’Afrique

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Malgré un potentiel et des ressources naturelles immenses, les énergies renouvelables peinent à se développer en Afrique, et les pénuries d’électricité sont l’une des nombreuses conséquences de la précarité énergétique du continent. Il est donc temps de penser à développer le secteur des énergies vertes.

Les énergies renouvelables, sont pour l’Afrique une richesse temps environnemental qu’économique. C’est pourquoi de plus en plus les pays œuvres pour développer ce secteur, en offrant de l’éclairage aux populations. Il faut préciser que ces énergies vertes sont un maillon essentiel à la fois pour la réduction des émissions de carbone et l’assurance d’une indépendance énergétique. Cependant, plus de la moitié des habitants africains n’ont toujours pas accès à l’électricité, et sa population est celle qui souffre le plus au monde de la pollution des énergies nocives.

Au Cameroun, par exemple, malgré le déploiement du gouvernement pour alimenter les ménages et les industries de l’énergie, le pays rencontre toujours des gravés problèmes de distribution. Entrainant des coupures intempestives.

Des délestages qui fragilisent le pays sur le plan économique, éducationnel, et même sanitaire. En fait, la capacité actuelle de l’Afrique en matière d’énergies renouvelables et sa portée géographique sont limitées. Très peu de choses contribuent à répondre aux besoins énergétiques de l’Afrique. Malgré, des entreprises et start-ups jeunes, qui naissent au jour le jour, dans le but d’offrir le meilleur, à travers les énergies renouvelables.

Le cas de l’Organisation Des Entreprises Afrique (ODEA) , qui à travers le colloque international sur l’innovation de l’entrepreneuriat et développement durable en Afrique (CIIEDDA), encourage la jeunesse africaine dans l’innovation. En soutenant des projets dans le domaine des énergies renouvelables.

Les chiffres

Il faut noter , que la capacité mondiale actuelle en matière d’énergies renouvelables s’élève à 1 500 GW. L’Afrique en 2023 ne représente qu’une fraction de cette capacité : 134 GW pour l’éolien, 120 GW pour le solaire et 112 GW pour l’hydrogène. L’Afrique possède 40 % du potentiel solaire mondial, la part d’ensoleillement la plus élevée du monde.

Selon le Rapport sur l’état de l’énergie en Afrique T1 2023 près de 80 % de la capacité du continent africain en 2023, est alimentée par l’énergie éolienne et solaire.  7 % de la capacité éolienne et 9 % de la capacité solaire sont actuellement opérationnels.

Le rapport de l’Association de l’industrie solaire africaine (AFSIA) , lui, montre que l’installation de l’énergie solaire industrielle ou captative en Afrique a augmenté de plus de 60 % en 2022, portant la capacité solaire cumulée au-delà de la barre des 10 gigawatts (GW)  dans cinq pays : l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Kenya, la Namibie et le Ghana.

Ces pays, avec Djibouti, le Maroc, la Mauritanie et le Nigeria utilisent la grande majorité de la capacité actuelle en matière d’énergies renouvelables. À quand le réveil des autres pays ?

Les projets énergétiques

Hive, se concentre sur l’énergie des vagues en créant des projets d’hydrogène vert et d’ammoniac vert en Afrique du Sud. En 2021, ils ont annoncé des plans pour la plus grande usine d’ammoniac vert du monde, qui est basée à Nelson Mandala Bay.

L’existe des projets d’hydrogène vert, comme celle d’AMAN en Mauritanie, d’une valeur de 40 milliards USD, plus grand projet d’hydrogène vert sur le continent. Est une avancée dans le domaine qui dispose d’une capacité d’électrolyse de 15 GW alimentée par 30 GW d’énergie solaire et éolienne combinée.  Aussi, celui de la République de Djibouti pour la production de 10GW d’hydrogène vert.

Plusieurs projets comme ceux-là, misent sur les énergies vertes.

La Zambie et l’Afrique du Sud envisagent de collaborer dans ce domaine. Aux dernières nouvelles, « 75 millions USD seront  injectés dans les énergies renouvelables d’ici 2030 en Afrique.

A cet effet, le Centre pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique (CEREEC) de la CEDEAO, marque son implication active au cœur de politique énergétique régionale, jouant un rôle central de promotion des énergies propres et de l’efficacité énergétique. Il s’agit pour le centre, «  d’avoir 48 % d’énergie renouvelable dans le mix électrique au niveau de la région de la CEDEAO ».

Les prévisions de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)  indiquent qu’avec des politiques, une réglementation, une gouvernance et un accès aux marchés financiers appropriés, les énergies renouvelables pourraient représenter jusqu’à 67 % de la production d’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030.

À l’heure ou le monde fait face au changement climatique, il est essentiel de recourir aux énergies vertes pour se chauffer et s’alimenter en électricité. Miser sur le solaire et l’éolienne, car ceux-ci minimisent « le risque que les générations futures soient à court de ressources énergétiques et qu’elles aient à faire face à un changement climatique encore pire que celui qui est en train de se produire ».

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