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Nord : un gendarme tue un homme à cause de 500 fcfa

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Hier, samedi 26 août 2023, un villageois transportant deux sacs de maïs, a été poussé, renversé et malheureusement tué par un gendarme pour avoir refusé de payer 500fcfa.

« Il transportait du maïs pour sa famille. Ayant fait un premier tour et donné un somme au gendarme. Le monsieur va aller faire un dernier ramassage. Interpellé une fois de plus au passage, il refuse de donner la Somme de 500 fcfa. C’est alors que le gendarme trouve mieux de le pousser pour le stopper. Malheureusement notre frère de village est mort sous le choc », déclare Albarky, un témoin.

Sous le coup, la population en furie, les passants et villageois aux alentours ont pourchassé toute la brigade de gendarmerie. Et ont réussi à rattraper le gendarme de la brigade de Boula-Ibi, qui a été abattu.

La présence d’autorités n’a pas pu calmer la population. Qui jusqu’à ce jour exprime son mécontentement envers la gendarmerie. Il faut rappeler que c’est devenu récurrent les affrontements entre les civils et les gendarmes, policiers, BIR et autres agents. Il y a de cela moins de 4 mois, un surveillant général de lycée avait été poignardé dans le Diamaré (extrême Nord) par un militaire. En 2014, un étudiant de l’ENS, avait été poursuivi et poignardé par 2 militaires… En juillet, 3 jeunes élèves avaient été interpellés lors d’un voyage sur l’axe Kaele-Carrefour Maga et malmenés par la police qui réclamait une Somme de 500 fcfa à chacun. Or, ceux-ci n’atteignaient pas l’âge requis pour établir une carte. « Sur l’axe Yaoundé-Bertoua-Ngaoundere-Garoua-Maroua, ce type de paquetage de la police et de la gendarmerie est devenu normal et admis par les autorités ».

En 2008, un civil tué à Nkoteng, dans le centre, par un officier de police (Omgba). Qui lors d’une discute dans une rue de joie, a froidement abattu le civil avec son arme.

« De tels agissements sont pour la plupart camouflés. Et les coupables sont généralement protégés par le corps professionnel. Sans sanctions, sans suivis ou contrôle sur le terrain, les civils qui doivent normalement être protégés seront toujours raquettés par ces agents », déclare Barthélemy Babané, ex soldats de l’armée camerounaise.


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