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Sud-Ouest : plus de 20 morts dans une attaque de séparatistes

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Une vingtaine de personnes tuées et plusieurs maisons incendiées dans la nuit du 5 au 6 novembre 2023,dans la localité de Egbekaw, Arrondissement de Mamfe, Département de la Manyu, Région du Sud-Ouest .

Selon les responsables de la sécurité et les autorités locales, ce lundi, une vingtaine de personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans une nouvelle attaque, par des séparatistes, dans le village Egbekaw.

 « L’attaque a fait une vingtaine de morts, hommes, femmes et enfants, et dix personnes grièvement blessées sont à l’hôpital », indique un haut responsable de l’administration de la région. Selon l’AFP, le bilan est provisoire, car ont enregistre pour le moment,  23 morts et une quinzaine de maisons brûlées ».

Pour l’instant, l’attaque n’a pas encore été revendiquée. Selon les témoignages des habitants, la tuerie  «s’est passé à 4 heures du matin. Des jeunes gens armés sont venus et ont tiré sur les habitants endormis dans leurs maisons et mis le feu à tout un pâté de maisons ».

Pour certains, il s’agirait d’une attaque, dans l’intention de nuire à « un meeting du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, qui était prévu dans les environs. Ceci, en relation avec la date du 6 novembre, date anniversaire de l’accession du président Biya au pouvoir.

Contrairement à ces informations, Mandela Center International indique qu’il s’agit de près de 40 personnes, tous des civils, brulées vif, avec une centaine de blessés graves, aux environs de 3h45 mn, alors qu’elles dormaient et celles qui ont tenté de s’enfuir ont été abattues à bout portant ;

 Mandela Center International est affirme que ce massacre des populations civiles est l’œuvre des groupes armés non étatiques qui écument les lieux ;

Car ceux-ci, soupçonnent les populations civiles locales de coopérer ou d’indiquer leurs camps de formation ou de regroupement aux forces armées gouvernementales ; Mandela Center International met clairement en garde les groupes armés non étatiques que selon l’article 13 (2) du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés non internationaux (Protocole II) « Ni la population civile en tant que telle ni les personnes civiles ne devront être l’objet d’attaques. Sont interdits les actes ou menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi la population civile » ; Que les chefs rebelles sont tenus par les dispositions du Droit International Humanitaire et doivent répondre de leurs actes quel que soit le lieu où ils se cachent ;   le Gouvernement camerounais a l’obligation absolue, de respecter et de faire respecter cela.

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